La grande croisière 2019 aux Baléares

Grâce à Christian P. du bateau Rasa, notre reporter sur place voici l’article complet de la grande croisière d’été. Rappelons que cette année la destination finale était les Baléares. Merci à l’inépuisable Henry épaulé par Didier et notre sympathique Jean-Claude pour cette formidable balade qui a tenu toutes ses promesses.

Nota : Vous pouvez commenter cet article, donner des idées ect…. Rendez vous en bas de page. Merci pour vos contributions.

Vent de Régate sur la Grande Croisière. Au Club nautique, mercredi 29 mai

A la veille de ce grand week-end de l’ascension, tous les équipages de la Grande Croisière et de l’EscalAgde viennent récupérer instructions et balises car nous sommes suivi pendant la course pour des raisons de compétition et de sécurité. 

Jeudi 30 à l’aube, dernières instructions avant d’aller sur l’eau pour au moins 80 milles. Tous les bateaux quittent leur emplacement dans un ballet de coques et de voiles. Tous du bateau de croisière « tout confort » au bateau de course le plus affûté se retrouvent au large de Brescou. 

Deux départs : les « promotions » pour faire découvrir le monde de la régate aux « rookies » puis les « pro » trente minutes après. 

Il faut franchir trois points de passage sur notre route vers L’Escala. Chacun peaufine sa stratégie : longer la cote pour chercher le vent, route directe… À l’arrivée un seul arbitre, le chrono et un peu le rating

Les équipages arrivent dans la nuit à L’Escala après, pour certains, avoir passé plus de temps que souhaité dans l’immense baie de Rosas. 

Un grand merci à nos hôtes qui ont œuvré toute la nuit à accompagner et installer les bateaux à leur emplacement. Une courte nuit mais un repos bien mérité pour tous les équipages. Demain ou plutôt tout à l’heure beaucoup repartent en course. 

 

Samedi 1 juin : Après une journée de repos, les équipes retrouvent le chemin de la mer pour une nouvelle régate au format plus classique de parcours triangulaire dans la splendide baie de Rosas.

Tous les éléments sont réunis pour faire de cette journée un succès : belle mer, du vent et ciel bleu. 

Les bateaux de l’ APAC ne faisant pas la régate sont conviés à accompagner ( de loin) les régatiers. 

Repas en amoureux des bateaux

Le soir un grand banquet réuni tous les participants. Nous avons le plaisir de nous retrouver avec nos amis Catalans devant des tapas et un barbecue géant arrosé comme il se doit. Organisation sans faille, nous nous sommes régalés, avons bien discutés et sympathisé. Le tout c’est poursuivi par un dancing jusqu’au bout de la nuit. 

Décidément la grande croisière part fort !

Dimanche 2 au mardi 4 : Toujours à l’Escala la Grande Croisière s’installe. Hier nous avons bien fait la connaissance des uns et des autres. Après les régates place aux visites. L’Escala est connue pour ses anchois et ses ruines d’Empúries. Les équipes de l’Apac se retrouvent sur les routes et sentiers en fonction de leurs affinités et envies. Les ruines d’Empúries regroupent deux villes une grecque et une romaine et recouvrent 800 ans d’histoire. Un peu plus loin le village de Saint Marti d’Empúries qui a été habité ensuite. Il l’ai toujours avec sa petite place et ses rues étroites. Au large les îles Mèdes accessibles d’un saut de bateau pour découvrir un beau site naturel avec ses roches plongeant dans la mer. L’étape de L’Escala se termine comme il se doit par un briefing et un apéro sur le ponton. Compte-tenu des prévisions météo le départ est prévu demain à 6h. Il y a 43 miles à parcourir pour rejoindre Blanes.

Mercredi 5 juin : 5h45, un ballet lumineux se glisse dans l’avant port. Le vent est faible. Ce sera une navigation au moteur. Blanes est une ville moyenne qui s’étire le long de la mer. Le port, à quelques encablures du marché est très bien situé. Le Victoria qui était au Cap d’Agde nous a précédé. L’occasion de le visiter en voisin pour ceux qui ne l’ont pas encore fait. Sur ce bateau qui a bouclé le premier tour du monde le 6 septembre 1522, les conditions de vie étaient rudes. Hormis le commandant et sa suite (5 personnes) le reste de l’équipage (40 personnes) cuisinait, mangeait et dormait sur le pont. C’était le bon vieux temps! Heureusement nous avons maintenant le droit d’aller dans le carré. 

Vendredi 7 : Nous quittons Blanes à regret tant cette ville est attachante. Au café ou à bord pour ce dernier petit déjeuner.  Blanes s’éveille. Les écoliers chantent sur la promenade et viennent toujours en groupe visiter la Victoria. Il faut larguer les amarres. Navigation au moteur ou au près selon le tempérament vers Arenys Del Mar à 13 milles . Le port d’Arenys est en rénovation. Tout est vintage jusqu’au Club House avec ses Chesterfields, sa très belle bibliothèque de bois précieux et sa cheminée. Certainement un endroit qui a vu la naissance de nombreuses expéditions. La ville s’établit autour de son remblas. Entrées d’immeubles typiques avec leurs vestibules et leurs doubles portes, ici on se protège du soleil et de la chaleur. Marché couvert avec de multiples variétés de poissons. Le soir dîner en groupe pour une grande tablée devant une paella aux homards mémorable, une bonne adresse de Didier. Nous faisons connaissance de nouveaux équipages. 


Samedi 8 : Navigation grand largue vers Barcelone. Tous le monde a été un peu secoué avant l’entrée du port par une forte houle. Derrière la jetée tout se calme. Le port de Barcelone étant immense et nos emplacements étant tout au fond, il faut un bon quart d’heure pour les atteindre. Port Vell est on ne peut mieux situé, en pleine ville. Appréciable pour les piétons que nous sommes devenus. Bar à tapas, visite des nombreux monuments ou musées, restaurants, ballades dans les rues où les parcs, il y a de quoi faire. Les remblas sont toujours autant animés jusqu’à des heures très avancé de la nuit. Celles des navigateurs sont ici des plus courtes!

Il faut songer à faire le saut de 100 milles vers les Baléares. Henry nous fait un topo très précis (comme d’habitude) de la situation météo. Celle-ci est peu favorable pour cette longue traversée. Les départs selon les bateaux s’étaleront sur trois jours : lundi du vent et de la houle ne pas partir après 14h, mardi mer et vent importants – chaud mais jouable, mercredi plus clément. Les premiers bateaux arrivent en baie de Pollença (Majorque) lundi en soirée. L’apparition de Majorque en mer est féerique avec ses falaises blanches se découpant sur le bleu du ciel et de la mer. On vise le cap Formentor avec son phare remarquable puis c’est l’entrée dans l’interminable baie de Pollença. Aucune difficulté pour rejoindre le port, on peut même mouiller à quelques encablures en attendant la réponse de la capitainerie. Ici aussi le port est en travaux, nous sommes installés sur le nouveau quai. Pollença est une petite ville sympathique semble t’il, calme avec tous les commerces. Le soir, après un petit pot, nous visiterons les bateaux des uns et des autres pour rêver un peu! A Pollença de nombreuses ballades dans la montagne pour découvrir un monastère ou de nombreuses criques. De petites chèvres dessinent les multiples chemins. La baie est délimitée à chaque extrémité par Pollença et Alcudia. Exploration de grottes sous-marines, vélo, kite-surf, planche à voile, canoë… les activités ne manquent pas. 


Vendredi 14 : Voyage vers Minorque Ciutadella à 30 milles. Les prévisions météo sont encore peu engageantes mais acceptables, 20 N maxi à 14h. Beaucoup feront un 180, sans danger, l’occasion de ranger les bateaux (pour une prochaine fois) et de laisser de bons souvenirs. Le port de Ciutadella est plutôt étroit mais très accessible. Les bateaux se rangent en bataille contre un ponton de bois serpentant le long de la falaise. Cela fait très méditerranéen. Certains sont installés juste devant les tables de café et les serveurs les livrent directement sur leur bateau, la classe! La Cala s’ouvrant sur la ville tout est à deux pas. Ciutadella est une ville ancienne chargée d’histoire. De larges rue pavées, de belles bâtisses de pierre. C’était la première capitale de Minorque avant Mahon. 
Dimanche 16 : Certains sont déjà parti faute de place, le port recevant une régate. Tous les équipages ont quartier libre jusqu’à mercredi pour des mouillages forains au gré de leurs fantaisies. Plutôt sur la côte sud compte tenu du vent du nord. De nombreuses Cala toutes plus belles les unes que les autres découpent cette côte. A découvrir sur place par sentier ou par mer. Cala Covas est une des plus sauvages que nous ayons faite. Très étroite, mouillage plus amarre aux rochers.

Mercredi 19 juin

Dernière journée pour profiter encore des très belles Calas de cette côte sud : sauvages (Covas), avec un petit cours d’eau à remonter (Trebulajer), petites (Binidali), avec un village « so British » (Canutells) ou avec un village de pêcheurs reconstitué tout en blanc (Binibeca-Vell dans la Cala Fust). Pour n’en citer que quelques unes. 

C’est l’entrée dans la très profonde (3 milles) baie de Maó-Mahón. A parcourir à la voile éventuellement sans difficulté. Découverte des rives construites de forts et de maison. 

Voiliers et moteurs se retrouvent ensemble pour cette dernière étapes « officielle » de la Grande Croisière 2019. 

Comme il se doit tous les équipages se retrouvent chez Pierrot sur les quais. La soirée rencontre un franc succès avec 45 convives. Un petit mot d’Henri de remerciement aux personnes ayant aidé à la réalisation de cette très sympathique croisière. 

Jeudi 20 juin

Quartier libre, visite de la ville et de ses environs, achat de souvenirs à la distillerie Xoriguer, de matériel au Shipchandler (proche de la distillerie), de poissons et crustacés extra-frais sur les quais…

A 1,5km se situe le site préhistorique de Trepucó. Emblématique de la civilisation Tayalotic Menorca des premiers hommes arrivés sur l’île il y a 4 000 ans. 

Un petit apéro sur le ponton 7 préparé par l’Or du Temps conclue cette journée. Merci pour les petits toasts et la tortilla maison délicieuse. Tous les équipages remercient chaleureusement Henri par la voie de Serge sur un texte d’Andrea pour tous ces bons moments passés ensemble, son dévouement et nous avoir chouchouté et supporté pendant ces nombreuses escales. Didier lui remet une canne à pêche signe de notre reconnaissance. Comme dirait quelqu’un  Henri il va falloir retirer de la toile si tu veux faire bonne pêche . 

Vendredi 21 juin

C’est le premier jour de l’été. Le temps est beau avec peu de vent. Les bateaux quittent Mao-Mahon les uns après les autres pour continuer leur périple vers d’autres lieux. Une partie continue pour rentrer en groupe sur le continent. Départ fixé à Fornell dimanche 23 juin. 

Pour l’instant remontée de la côte est puis cap à l’ouest sur Fornells. Certains feront escale à Addaya. 

La côte nord est plus sèche avec de grandes falaises. Les paysages deviennent minéraux : plus que la mer, le ciel et la roche. 

Bientôt la grande baie de Fornells se découvre avec ses maisons blanches comme des habitations de pionniers. 

Petite ville sympathique et calme où il fait semble t’il bon vivre près de la nature. 

Samedi préparation des bateaux et des équipages pour la traversée de demain de 120 miles. 

La grande croisière n’est pas tout à fait terminée. Elle a été un moment privilégié « hors du temps » de découvertes et de très belles rencontres sur un parcours -on le voit- choisi avec attention. 

Il est temps de remonter la côte espagnole vers Agde et de rêver de nos prochaines destinations

Le mot d’Henry : La croisière se termine avec le repas de l’amitié à Mahon 
Tous sont présents et deniers échanges sur la navigation et les criques de Menorque .
Certains vont poursuivre l’aventure, d’autres vont rentrer .
Je vous remercie tous de votre participation à cette croisière BALEARES 2019 , et vous souhaite une bonne navigation et bon vent . HENRY

6 réponses

  1. Avatar Didier et Andréa MARIANI dit :

    Super croisière, nous nous sommes régalés et nous avons pu constater que l’ensemble des participants ont été ravis comme nous. Nous, nous avons continué encore pendant un petit mois entre Minorque et Majorque et avons pu se rendre compte de la complexité des choix des mouillages où des ports ou nous souhaitions nous arrêter. Difficulté de la langue, nous ne parlons pas espagnol et pourtant nous n’étions qu’un seul bateau.
    Alors un grand merci à l’APAC, mais surtout à Henry et à Jean CLAUDE pour le travail fait en amont et pour le bon déroulement de cette croisière.
    Bateau K’DHO

  2. Avatar Martine et Luc dit :

    Félicitations aux organisateurs pour cette croisière que nous avons suivi à distance. Challenge pas facile avec une flotte aussi importante.

  3. Avatar Martine dit :

    Félicitations pour cette croisière que nous avons suivis à distance. Ça demande beaucoup aux organisateurs ,surtout avec une flotte avec autant de bateaux,mais super le résultat .

  4. Avatar Denis dit :

    Rien que de lire l’article ça me tente pour 2020. Je vais m incrire

  5. Avatar Toutoune dit :

    Un coup de chapeau aux organisateurs et leur aides. Vivement l’an prochain pour une nouvelle aventure.

  6. Avatar Fran6 dit :

    Bravo aux bénévoles de l’APAC qui ne ménagent pas leur peines pour faire partager leur passions. Encore merci à eux

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Se connecter

S’inscrire

Réinitialiser le mot de passe

Veuillez saisir votre identifiant ou votre adresse e-mail. Un lien permettant de créer un nouveau mot de passe vous sera envoyé par e-mail.