Les aventures du voilier « MALAGA » en route pour la SARDAIGNE
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Carnet de voyage en Sardaigne – Muriel et Sylvie – 3
Carnet de voyage en Sardaigne – Muriel et Sylvie – 3
16 mai 2025
Tôt le matin, cap sur Cagliari, principale ville de Sardaigne. Navigation de 35 milles Enfin du vent ! Le Malaga glisse à la voile. Au loin nous apercevons le navire école de l’armée italienne : l’Amérigo Vespucci. C’est l’un des plus anciens trois mats carrés à naviguer.
À notre arrivée, deux dauphins nous accueillent au port ! (Ils fréquentent apparemment les lieux depuis les confinements.)
Fasciné par le spectacle, l’équipage en oublie l’annexe attachée à l’arrière. Alors que le capitaine amorce en marche arrière la manœuvre d’accostage, un cri fuse : – Aie ! L’annexe ! S’en suit une course sur le pont et un passage de relais pour récupérer la corde… trop tard ! Il faut ressortir. Le vent se lève, poussant le voilier vers d’autres embarcations. La faiblesse propulseur énerve le capitaine : – Il est nul ce propulseur ! Après plusieurs tentatives, accostage réussi. Ouf !
Nous avons choisi de passer une nuit dans la marina del sol qui est la moins chère. Le prix s’explique par la vétusté des équipements et son éloignement : elle se trouve à 2 km du centre historique. Nous avons passé la 2eme à la marina karalis aux prestations impeccables idéalement située près du centre ville…. Pour le double du prix….
17 et 18 mai 2025
Place au tourisme ! Nous marchons sur la belle piste cyclable qui longe le bord de mer. En chemin, nous assistons à un match de kayak-polo. Chance : ce week-end, les visites des monuments sont gratuites. L’événement « Monumenti Aperti », lancé par des étudiants il y a 20 ans, mobilise des jeunes qui font les guidages dans les nombreuses églises et musées.
Nous ne regrettons pas d’avoir pris nos trotinettes. Elles nous ont permis d’aller au marché di Santo Benedeto (plus grand marché d’Italie).
Un tour en bus touristique nous a offert une belle vue d’ensemble de Cagliari : ville ancienne, construite en hauteur autour d’une citadelle bâtie sur un promontoire rocheux et quartiers modernes, un grand étang salé et une plage de plus de 6 km.
Nous avons été enchantés par l’étape à Cagliari
19 mai 2025
milles . Nous reprenons la mer en direction d’un mouillage proche de la Spiaggia di Compolongue. La navigation de 30 milles est pénible : vent de face et houle contrariée mettent notre endurance à l’épreuve. Mais nos efforts sont récompensés. La baie où nous jetons l’ancre est bien abritée.
Si tout semble calme, ses abords sont pourtant périlleux : dans ses eaux a été engloutie la statue de la Vierge des naufragés…



Carnet de voyage en Sardaigne autrices Muriel et Sylvie – 2
11 au 12 mai 2025
Quelques commerces se trouvent à proximité immédiate de la place du port de Bosa : un bazar, une boulangerie, un bar avec une belle terrasse ombragée. Il faut parcourir plus de deux kilomètres pour rejoindre le centre-ville.
12 au 13 mai 2025
Départ dès le lendemain pour une étape de 32 milles. Pétole ! La houle devient de plus en plus forte, nous sommes contraints de mettre le moteur. Nous choisissons de mouiller dans la baie de Bianca, que l’application Navily indique comme moyennement protégée. Pas le choix ! Nous passons la soirée et la nuit durement ballottés par une houle croisée avec un vent contraire.
13 au 15 mai 2025
C’est donc sans regret que nous reprenons la mer le lendemain matin, pour une étape de 30 milles en direction de l’île San Pietro. Le vent se fait toujours rare, et la météo reste capricieuse : un épisode pluvieux est annoncé. Nous abordons le port de Carloforte (ville principale de l’île) à 16h30. Le bosco de la marina Sifredi nous assiste jusqu’à notre place, où nous passerons deux nuits. Une pause farniente s’impose, d’autant que les averses se succèdent.
La marina est proche de la vieille ville, perchée sur une colline. Le mauvais temps ne nous empêche pas de flâner dans les petites rues sinueuses qui serpentent jusqu’à l’ancien rempart, d’où l’on aperçoit l’île voisine. L’influence de la Tunisie toute proche est encore palpable (l’île a été peuplée en 1736 par d’anciens esclaves d’origine génoise, libérés après avoir été réduits en esclavage par le bey de Tunis). Après une halte au marché, bien fourni en produits frais et locaux, nous faisons une pause au restaurant pour goûter la cuisine locale — notamment le thon, spécialité de l’île et le cascà (une variante végétarienne du couscous).
15 au 16 mai 2025
Reposés par cette escale à Carloforte, nous reprenons la mer (le bosco revient pour faciliter notre sortie du port). Le temps pluvieux et l’absence de vent mettent les nerfs du capitaine à vif. Il ne cesse de répéter : « Je n’ai pas acheté un voilier à moteur ! »
Nous depassons la pointe sud de la Sardaigne lattitude 38°55, 322 NN sans un souffle de vent, avec ciel couvert jusqu’à notre arrivée dans la baie de Tramatzu.
Le vent finit par repousser les lourds nuages noirs vers les collines environnantes. C’est dans une eau vert turquoise qu’une partie de l’équipage tente son premier bain… frais, très frais ! Nous n’essuyons qu’une seule averse durant ce mouillage, bien abrité du vent. Grand calme dans la baie où nous avons pour seule compagnie un goéland qui s’est installé sur l’annexe.




Premier récit.
Après trois jours d’attente au Cap d’Agde dans le mauvais temps, nous avons profité d’une fenêtre météo pour prendre la mer mercredi 7 mai à 9 h 30. Un vent d’ouest (entre 15 et 20 nœuds) et une forte houle croisée (allant jusqu’à 2 mètres) nous ont suivis une journée et une nuit. Durant les 24 h suivantes le vent inexistant nous a contraints de naviguer au moteur.
Lors de notre arrivée le 9 mai dans le port de plaisance d’Alghero nous avons été accompagnés par le bosco jusqu’à notre place (réservation par téléphone… Merci le traducteur internet !)
Le soleil resplendissant nous a permis de nous requinquer durant deux jours et d’apprécier la ville toute proche : son petit port de pêche, sa belle plage, son marché et ses restaurants aux prix abordables dans les rues sinueuses de la vieille ville fortifiée.
Le 11 mai par un temps estival et faible vent de face nous naviguons à faible allure vers Bosa, à environ 20 milles. Le code 0 nous permet d’être à 3 nœuds avec un vent de 5.
Peu de trafic dans la baie baignée de soleil. Tout est calme quand tout à coup l’ombre d’un casier de couleur bleu marine est aperçue fugitivement avant de disparaître sous la coque. Branle-bas de combat à bord, arrêt du moteur. Muriel munie d’une gaffe s’élance dans l’annexe qui reste attachée au bateau. Le casier remonte à la surface et continue au loin sa navigation. Plus de peur que de mal.
Nous avons l’autorisation de disposer d’une place gratuite au port de Bosa que nous atteignons à 16 h 30.
On continue vers le sud, mais le vent nous a abandonné.
Ce soir à 30 milles de Caloforte, au mouillage super incontournable, houle de travers, mais on n’avait pas le choix.
Bisous




Super heureux de vous voir profiter de bonnes conditions météo (à la différence de l’année passée)
Bonne continuation
Bateau alolicris 3 (ponton Y29)